Ça y est, ce fameux Co-vid 19 vient de nous toucher et son efficacité est redoutable ! Nos projets d’événementiels sur les mois de mars, avril et mai viennent de s’annuler tour à tour en laissant un grand vide dans l’agence.

Les établissements de notre groupe connaissent eux aussi une baisse d’activité à plus ou moins grande échelle. On sent que rien ne sera plus comme avant.

Notre équipe se sert les coudes, nous sommes conscients du risque pour l’entreprise, nos collègues et nos clients mais notre petite voix intérieure nous pousse à passer en mode positif et essayer d’en tirer le meilleur dans la mesure du possible. 

Nous avons envie de vous partager ce que nous vivons semaine après semaine, en essayant de vous distraire un peu dans ce contexte sinistre et garder ainsi une trace de cette aventure exceptionnelle…

Confinement fruizz en visio

JOUR 54 : 06 mai 2020

Martin

Entre le puzzle de 1500 pièces, les fourneaux, les jeux vidéos, les appels aux Mamy, la relecture de Latitude zéro de Mike Horn et l’apéro il me reste quelques minutes tout de même dans ma journée pour penser à demain. Comment sera le monde après cette épidémie, qu’est-ce qui va changer dans ma vie personnelle et professionnelle ? Quel sera le nouveau quotidien de Fruizz à la reprise ? 

Avec les collègues, nous sommes en ébullition et nous posons beaucoup de questions sur le sujet et comme à notre habitude, nous aimerions bien récolter votre avis afin de co-construire le Fruizz de demain. 

Pour ma part, je pense que… 

Demain ne sera plus jamais comme hier. 

Demain, ça sera bien aussi.

Demain, c’est aussi hier en revenant à des préoccupations plus simples : vivre avec la nature, manger local, voyager plus près, acheter moins mais mieux… tout ce qui est illustré dans le film Demain finalement. 

Demain, on profitera peut être un peu plus des choses simples comme aller faire un tour en moto ou papoter avec des copains autour d’un café. 

Demain, on vérifiera de près que Mamy Paulette respecte bien les gestes barrières. 

Demain, à l’agence, l’événementiel sera en mode “pause” pour un temps mais la créativité sera ailleurs, j’en suis convaincu.

Demain, nous rapprocherons encore plus, je l’espère, nos projets de communication de notre vision “engagés ensemble pour un monde meilleur”. 

Et vous, quel demain avez-vous envie de construire ?

JOUR 38 : 22 avril 2020

Laurence

Sixième semaine à la maison ! Quel drôle d’effet de vivre ça. Ce qui est le plus étrange, c’est que je m’habitue à ce contexte, une routine s’est installée et je me prends à sortir de l’extra-ordinaire… À la maison, nous avons trouvé un rythme alliant télétravail, école à la maison et loisirs. Nous avons pris du temps pour faire des choses simples et banales comme jardiner, bricoler, ranger, nettoyer, cuisiner, lire, regarder des séries, dormir, dessiner et jouer. Le sentiment de ne pas partager physiquement avec d’autres ce que nous vivons cependant est particulier, quand même. 

Pâques et sa chasse aux œufs sans grands-parents, tontons, tatas et cousins a eu un goût inédit par exemple. N’être plus que quatre pour déguster de bons petits plats maison, un peu frustrant également. Le lien humain avec l’extérieur se matérialise désormais numériquement. Les visio sont omniprésentes. Pour l’activité professionnelle et les apéros avec la famille et les amis. On apprend à échanger à 8 ou 12, en parlant chacun notre tour, en se regardant face à face, ce qui est mieux que rien, mais n’a pas la saveur de se retrouver autour d’une table et de se parler par petits groupes afin d’avoir de vraies conversations. 

 

Tous les soirs à 20 heures, nous sortons sur la terrasse pour applaudir et les enfants crient “merci le personnel soignant !”. Aussi comme beaucoup, je me suis improvisée coiffeuse et ai tondu le crâne de mon mari pour la première fois de sa vie, un sacré événement pour nous ! Nous avons chacun fêté nos anniversaires pour la première fois sans nos proches (seulement en visio), mais avec de supers voisins armés d’une banderole et de musique pour nous le souhaiter. Point positif, nous n’avons jamais autant entretenu le lien avec nos familles que depuis le confinement via les applications de messagerie instantanée. Vidéos, blagues, challenges, photos de plats, ça n’arrête pas, pour le plus grand plaisir de ceux qui sont à l’arrêt ou seuls. Nous nous sommes vus faire des choses comme un bottle flip challenge, un défi avec un cure-dent et un verre, un avec un billet et des bouteilles de bière, une soirée disco et un œuf de Pâques peint sur le crâne de mon chéri, etc ! 

Côté pro, la communication change de ton, on essaie de relayer le quotidien de nos équipiers, de mettre en lumière leur engagement et leurs belles initiatives encore plus que d’habitude. Plus que jamais, c’est aussi le moment de donner, de partager à ceux qui ont du temps et de nourrir leurs réflexions et apprentissages sur la transformation managériale en cette période de renouveau. Communication externe, communication interne, tout doit s’adapter. Le magazine interne bimensuel du groupe, par exemple, devient une infographie hebdomadaire publiée sur notre réseau social, faisant suite à notre visio du jeudi avec la team inov-On. 

Quand reviendrons-nous à la normale ? Quand notre activité retrouvera son rythme habituel ? Impossible de le savoir. La question qui me travaille également c’est : quand pourrons-nous nous faire à nouveau la bise au travail, et surtout, quand pourrons-nous embrasser et câliner nos proches comme avant ? Je préfère ne pas y penser et me contenter de nos moyens de communication de substitution pour le moment ! 

JOUR 24 : 8 avril 2020

Vincent

Aujourd’hui, le temps est bon, le ciel est bleu. Et pour cause, c’est l’anniversaire du soleil de l’agence !
Joyeux anniversaire Lolo ! 🙂

 

J’ai affronté et défait l’envahisseur (potentiellement Covid-19), malgré son petit jeu mesquin de “un jour, un symptôme” – sûrement une manière ludique de montrer sa présence. Je m’en suis bien tiré car les symptômes étaient très légers dans l’ensemble.

Malheureusement, je me retrouve maintenant confronté à d’autres problèmes que je n’avais pas anticipés mais que j’aurais fortement dû prendre en considération. Des ennuis liés au… confinement. Tout d’abord, je me rends compte de la bêtise de n’avoir qu’un seul jogging. Et oui, mon… mon jogging… est… est sale depuis cette semaine, il est donc au lavage actuellement. Je sais, c’est terrible, mais je dois rester fort ! 

Face à cette épreuve, mon inconscient m’oblige à me réveiller avec des musiques de Johnny Hallyday depuis maintenant 3 jours (merci papa), aujourd’hui inclu. Je ne sais pas si ça me permet de mieux tenir le coup mais en tout cas, aujourd’hui, Johnny, c’est “toute la musique que j’aime”. 

D’ailleurs ce matin, alors que je chantais le blues, Poupoule (mon chat un peu possessif) me dévisage et me miaule un sec “Ok boomer*”. Oui, je parle maintenant autant à mon chat qu’à ma dulcinée (personne courageuse qui a décidé de partager ma vie) qui s’enferme dans le bureau pour son télétravail. Je lui réponds donc aussitôt que c’est n’importe quoi, que Johnny traverse et traversera les générations, mais surtout qu’il me permet de chanter “mes peines et mes espoirs”. 

Là arrive ma chère et tendre qui s’arrête et me regarde… je crois que le blues ne l’aide pas à travailler. Je la regarde, elle me regarde, on se regarde. Je lui dis : “que le blues ça veut dire que je l’aime”… Elle part. Je crois qu’elle aussi, elle a un peu le blues.

Vivement demain ! La logique voudrait que Diego et son pénitencier me viennent en tête mais j’ai déjà l’envie d’avoir L’envie !

* Traduction : “OK, t’es encore bloqué dans ton époque.”
À l’origine, l’expression « OK Boomer », qui est un mème internet, est employée de manière péjorative pour balayer, contrecarrer, ou tourner en dérision des jugements perçus comme mesquins, dépassés ou condescendants, de la part de personnes âgées, particulièrement les baby-boomers.

JOUR 19 : 3 avril 2020

Elodie

19 jours de confinement déjà ! 

Je commence presque à m’habituer à la situation, il faut dire que j’ai une longueur d’avance sur mon entourage…33 jours de confinement, si on compte les 14 jours de quarantaine auxquels j’ai eu le droit, après mon petit séjour à Milan fin février.

AAAh Milan, quel lointain souvenir, mes derniers instants de liberté avant de retrouver ma famille bienveillante, mais totalement paranoïaque. Le programme de ma quarantaine ? Aucune possibilité de sortir pour aller à l’école ou au travail (rejoindre mes merveilleux collègues), interdiction de manger à la table familiale, obligation de porter un masque en présence de mon entourage (même lorsqu’il s’agit du chat). 

Après cette douce période d’exclusion sociale, vous pouvez vous imaginer la joie que j’ai ressenti lorsque j’ai enfin pu sortir de chez moi. J’avais des projets plein la tête : aller boire un verre avec mes copines après les cours, sortir le week-end faire du shopping, manger au restau avec ma soeur,…Quoi ?! Qu’est-ce que vous dîtes ? Confinement officiel ?! Je dois retourner chez moi ?…La liberté fût de courte durée.

Ces derniers temps, je repense à cette citation de André Gide “Ce qui fait l’homme, c’est sa grande faculté d’adaptation”. Vous arrivez à vous adapter vous ? Moi, je crois que oui, je m’ennuie beaucoup moins en confinement que lors de ma quarantaine.  Peut-être parce que, ce coup-ci, tout le monde est dans le même bateau ? Je joue à des jeux en ligne avec mes amies, je suis les cours en visio avec le reste de mes camarades, je passe du temps avec ma famille, je fais des apéros-visio avec l’équipe Fruizz, je photographie ma soeur et mon chat à leur insu…

Prenez soin de vous, de vos proches et de vos animaux <3

JOUR 15 : 30 mars 2020

Morgane

“Tic, tac, tic tac, tic tac…”, le temps défile et les journées commencent à se ressembler, inévitablement. Mais que faire pour se changer un peu les idées ? Ni une, ni deux, je réfléchis à ce que je pourrais faire. Et là, ça y’est, une drôle d’idée me vient à l’esprit ! Certes, un peu “décalée” (comme on aime le faire chez Fruizz), mais qui je pense devrait plaire à mes collègues… Sans plus attendre je me mets au travail. Après quelques heures passées, à coup de “baguette magique” et de “masques photoshop”, mon photomontage est enfin fini. 

J’envoie ma création à mon équipe, avec une réelle envie de rire en voyant ce que j’ai fait. Mais j’ai surtout envie de voir leur réaction, et plus particulièrement celle de notre trio de choc Maxime, Martin et Vincent, qui sont les principaux concernés (et les seuls garçons de l’agence). Il faut dire qu’avec eux, on a l’habitude de rire de tout et de rien, alors j’ai décidé de les surprendre encore un peu…

Je vous laisse donc découvrir à votre tour ma réalisation, qui j’espère vous fera sourire un peu, car nous en avons tous besoin ces temps-ci 😉 

“MAAAAKI IL EST BEAU NOTRE TRIO !”

JOUR 8 : 24 mars 2020

Emelyne

Je me rappelle encore des jours ou je me disais ‘’Ah, qu’est-ce que j’aimerais rester chez moi à ne rien faire ! ” Pardonnez-moi, je ne le redirai plus !

Déjà 9 jours ont passé, les jours se ressemblent et je ne cesse de penser à la liberté que j’aurais quand j’aurais quitté mon 40m². Ce qui est impressionnant c’est que je fais plein de choses que je ne faisais pas avant comme pour prendre l’air par exemple, j’ouvre ma fenêtre et je sors ma tête à défaut de ne pas avoir de balcon. Je bois environ 15 thés dans la journée pour pallier au(x) verre(s) de vin que j’ai bu le soir. Je joue également à Call Of Duty avec les membres du CODIR (MartinOcomba, Dezekk_ et Ultravovore) cependant, les parties sont souvent rapides car… on meurt au bout de 5 minutes mais c’est quand même super drôle !  

Et pour finir, ce que j’apprécie le plus en confinement c’est le fait de voir l’évolution capillaire de Martin en visio et les vidéos (drôles) de Maxime !

Prenez soin de vous, 

Gros bibi

JOUR 4 : 20 mars 2020

Maxime

Vous avez vu ? La date d’aujourd’hui c’est le 20/03/2020. 03 20 20 20. Trois fois vingt. Le temps commence à se faire long.

Pour moi le confinement se passe très bien. Je me recentre sur les choses importantes, je prête un certain intérêt à tout ce qui n’en aurait pas généralement : le nombre de grains de riz dans un paquet de 500 g, la date du jour, les habitudes des pigeons autour de chez moi…

Il y a en revanche une chose qui illumine ma journée, qui m’occupe et m’émerveille… Au vu du chômage technique généralisé dans l’agence, il fallait bien que quelqu’un s’occupe de Trixie, notre poisson rouge ! Et c’est avec un immense honneur que j’ai accepté de prendre soin de ma fifille. J’essaie de lui apprendre à jouer à “ramène le coquillage” mais ce n’est pas encore concluant.

Avec Martin et Vincent, pour préserver les liens très forts qui nous unissent et pour nous donner l’impression de nous promener dans une belle contrée inconnue, nous nous sommes mis à arpenter le monde de Call of Duty Warzone. Si jamais vous y jouez et que vous perdez très régulièrement, c’est sûrement de notre faute.

Bisous <3

JOUR 3 : 19 mars 2020

Dorothée 

Je me décris souvent comme un “chien fou qu’il faut sortir tous les jours pour sa promenade” et à l’annonce du confinement j’ai eu un peu peur de carrément me transformer en lion en cage! Pourtant je suis loin d’être à plaindre, j’ai une maison avec une grande terrasse et même un petit bout de jardin. De quoi prendre l’air et faire de la corde à sauter pour se défouler !

Mais j’ai aussi deux mini lions en cage âgés de 3 à 5 ans, l’âge où on considère que les enfants font l’équivalent d’un marathon par jour tellement ils bougent tout le temps… Alors d’après mes calculs il faudrait leur faire faire 12 472 fois le tour de la terrasse en courant pour se rapprocher d’un semi marathon et ils ne savent compter que jusqu’à 70 donc c’est compliqué !

J’ai donc activé le mode Véronique et Davina, que je remercie pour leur engagement avant-gardiste pour le bien être physique et mental de toute la famille et je dis merci à l’émission Gym Tonic ( et au Gin Tonic* aussi mais ca c’est un autre sujet) !

Plus que XX jours…. 

*à consommer avec modération, à défaut des copains…

via GIPHY

 

JOUR 2 : 18 mars 2020

Martin

L’équipe fruizz s’adapte à la situation… et vite. 

Je suis maintenant le seul à être en télétravail pendant que mes collègues sont en chômage partiel afin de limiter les charges pour fruizz et compenser un peu toutes ces annulations de tournages et d’événements. 

L’équipe reste cependant soudée avec un café visio tous les matins, l’occasion de partager les dernières news et les petites pépites du quotidien… Et oui, je viens d’entrer en pleine négociation avec ma chérie pour qu’elle puisse me couper les cheveux. Ma coiffeuse du Mans est prévenue si on a besoin d’une assistance en visio mais pour le moment j’ai eu le droit qu’à un “non c’est mort, si je te loupe, je ne sais plus si je vais avoir autant envie de t’embrasser…”.

Suite au prochain épisode donc… 

JOUR 1 : 17 mars 2020

Laurence

Quelle atmosphère étrange… Le TGV de mon activité vient de se prendre de plein fouet un chevreuil et repart en mode train corail, prêt à s’arrêter avant la destination ! 

Tout le programme des jours à venir est bousculé. Annulée, l’interview sur l’entreprise libérée avec une chef d’entreprise que nous accompagnons venant de Nice. Annulée, la séance photo pour une campagne de com et de recrutement avec mes collègues parisiens. Annulé, le déplacement dans les Alpes pour animer une réunion avec mes collègues, l’intervention à une table ronde pour le salon Food4sight à Nantes, dans une école de com à Nantes avec mon ancienne stagiaire Marion, etc. Tout est figé, reporté, à un moment indéterminé, trop bizarre ! On s’adapte. Place à la com sur le Plan de Continuité d’Activité de CHRONO Flex, à la mise en place du télétravail pour toute l’équipe et à notre première réunion de Fruizziens en visioconférence, on tient bon !

D’un autre côté, les enfants sont contents… Plus de réveil matinal difficile, plus de séparation le matin, place au cocooning, à la complicité et à la tendresse en mode prioritaire. Ça fait réfléchir… Le coronavirus vient de nous offrir une brassée de temps en mode illimité ! Bien sûr on ne pourra pas sortir de chez nous pour prendre l’air, bien sûr le télétravail est un sport à risques avec les enfants à la maison, surtout quand il va y avoir l’école à instaurer à domicile, mais quelque chose me dit que c’est un signe de je ne sais où à prendre en compte, pour procéder à des ajustements dans nos vies et replacer l’église au centre du village comme on dit, n’est-ce pas ? Leur enthousiasme fait plaisir à voir et est communicatif en tout cas. Le chômage partiel nous guette, l’occasion de basculer nos vies en mode pause ? 

 

À suivre…